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lundi 15 septembre 2008

Heureux médecins



Il semble que les médecins échapperont à la lettre-clé flottante. Mais la ministre ne dit rien sur les paramédicaux... Espérons qu'ils ne nous abandonneront pas en rase campagne pour préserver leurs intérêts. La FNO, complètement absorbée par l'ASV (régime de retraite agonisant), n'en dit pas un mot non plus sur son site. Voici donc la dépêche AFP de vendredi qui devrait rassurer les médecins :

La ministre de la Santé Roselyne Bachelot a tenu vendredi à dissiper "tout malentendu" avec les médecins libéraux, assurant qu'elle n'avait pas l'intention d'autoriser l'assurance maladie à baisser de manière unilatérale leurs honoraires, dans un discours prononcé à Opio (Alpes-Maritimes). Une version préparatoire du budget 2009 de la Sécurité sociale, que l'AFP a consultée, prévoit de donner cette possibilité à l'assurance maladie en cas de dérapage des dépenses de soins de ville. Les syndicats de médecins ont vivement réagi à ce texte, comparé aux "lettres-clés flottantes", un dispositif mis en place en 1999 puis rapidement supprimé. "Pour travailler ensemble dans un esprit de dialogue, il convient de dissiper, au préalable, tout malentendu", a déclaré la ministre devant les adhérents du syndicat de médecins libéraux SML, réunis pour leur université d'été à Opio. "Les interprétations hasardeuses qui ont pu être faites sur le fondement de prétendues mesures jamais portées à ma connaissance, jamais validées (...) comme le retour de la lettre flottante (...) sont tout simplement fallacieuses", a-t-elle poursuivi. Mme Bachelot a également rejeté l'idée d'un classement des actes médicaux selon leur "service médical rendu", comme cela se fait pour les médicaments, une mesure également présente dans une version du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), qui circule parmi les syndicats de médecins. "Ces mesures ne font partie ni de mes objectifs, ni de ma stratégie", a-t-elle assuré. Elle a revanche rappelé que le gouvernement "reprenait" les propositions de l'assurance maladie de baisser les tarifs de certaines spécialités et qu'une revalorisation des généralistes ne pourrait se faire qu'à la condition d'une meilleure maîtrise des dépenses de soins de ville. La ministre a par ailleurs appelé les médecins à parvenir à un accord dans le cadre des négociations conventionnelles avec l'assurance maladie "sur la régulation de la démographie médicale et des dépassements d'honoraires". Ces négociations devraient reprendre le 25 septembre, selon les syndicats.

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