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lundi 25 août 2008

Un point sur notre couverture sociale : 4) Régime Invalidité-Décès

Chaque orthophoniste libéral verse une cotisation forfaitaire annuelle, qu'il peut mensualiser, au régime Invalidité-Décès de la Caisse Autonome de Retraite et de Prévoyance des Infirmiers, Masseurs Kinésithérapeutes, pédicures podologues, Orthophonistes et orthoptistes (CARPIMKO). Cette année, le montant est de 646 €, pour obtenir le droit aux prestations suivantes :

  • Incapacité temporaire de travail : de 0 à 90 jours d'incapacité de travail, l'orthophoniste ne touche RIEN ! De 91 à 365 jours, l'allocation journalière est en 2008 de 43,89€, majorée de 7,98 € pour conjoint, enfants à charge ou « infirmes ». La majoration est de 15,96 € pour tierce personne à charge.
  • Invalidité partielle temporaire : à partir du 366ème jour d'incapacité supérieure ou égale à 66%, la rente d'invalidité partielle est de 5 985 € par an, sans majoration possible.
  • Invalidité totale temporaire : à partir du 366ème jour d'incapacité totale professionnelle, la rente d'invalidité totale est de 11 970 € par an. Elle est majorée de 5 985 € pour conjoint ou tierce personne, enfants ou descendants à charge ou infirmes.
  • Décès : la CARPIMKO verse une rente et un capital. La rente annuelle de survie est de 7980 € pour le conjoint. La rente annelle d'éducation des enfants est fixée à 5 985 €. Le capital décès est de 7 980 € pour le conjoint, mais de 11 970 € s'il lui reste des enfants à charge. Ce capital n'est que de 3 990 € pour une personne autre que le conjoint.

On constate donc que les protections invalidité et décès de la CARPIMKO représentent des montants qui ne permettent pas du tout de maintenir le train de vie antérieur : un orthophoniste célibataire peut passer de 50 000 € annuels à 11 970 €, donc à un revenu proche du SMIC.

Pour remédier cette situation très risquée, il existe plusieurs solutions : souscrire un contrat d'assurance couvrant ces risques (déductible en loi Madelin), se créer une trésorerie suffisante pour amortir ce choc, ou investir dans l'immobilier (en direct ou en SCPI). En cas d'invalidité totale ou de décès, les emprunts bancaires sont soldés par l'assurance du prêt et les loyers constituent un revenu.

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