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vendredi 6 février 2009

SCPI : doit-on acheter ?




J'ai déjà expliqué le 6/11/08 tout le bien que je pensais du principe des sociétés civiles de placement immobilier (SCPI). Pour résumer, ce sont des sociétés non cotées en bourse, qui comportent souvent plusieurs milliers d'associés, et qui achètent des biens pour les louer. Les SCPI de rendement, les plus habituelles, louent des surfaces commerciales et / ou des bureaux.

Ce type de placement reste à mon avis un des meilleurs moyens de fabriquer sa retraite (dès son installation, vu la décadence subie par la CARPIMKO) ou de préparer les études de ses enfants. Les sommes obtenues sont nettement plus importantes qu'en assurance-vie classique, grâce à l'effet de levier du crédit (voir cet article) et au rendement de l'immobilier commercial, nettement meilleur que les logements.

Mais doit-on acheter maintenant, en plein marasme économique ? Bien sûr, il faut se faire aider d'un conseiller en gestion de patrimoine indépendant, pour trier les bonnes SCPI de l'ivraie. Mais quand on a trouvé les bonnes, il faut néanmoins peser le pour et le contre.

POUR :

  • Les taux d'intérêt sont plus bas qu'à l'automne. On peut obtenir du 4,60 % fixe sur 15 ans.
  • Les SCPI n'ont pas le droit de s'endetter, elles n'achètent des biens que si elles ont l'argent, qu'elles auront obtenu des nouveaux souscripteurs. Cela leur permet de profiter de la crise pour négocier les prix d'achat des biens, puisque le vendeur est sûr que la transaction ira à son terme. D'après les informations de mon conseiller, la SCPI Immorente, par exemple, a déjà arrêté de freiner la collecte pour pouvoir ainsi profiter de la crise.
  • Concernant les bonnes SCPI comme Immorente ou PF1-PF2, pour lesquelles on a un bon recul, leur acheter des parts n'a jamais été un mauvais calcul, même en période de crise.
CONTRE :
  • Miser sur l'immobilier commercial sans savoir où va l'activité économique, c'est comme conduire les yeux fermés.
  • Cette crise est plus profonde que les précédentes (sauf celle de 1929).
  • Les taux pourraient baisser encore dans les mois à venir (mais les banques compensent la grosse baisse des taux de la BCE par une prime de risque démentielle).
Comme vous le voyez, chaque argument d'un côté trouve son pendant dans l'autre sens. Notez que je suis normand, donc amateur de réponses nuancées ;-). Mon conseiller en gestion de patrimoine, M. Franque (lien dans la colonne de droite), vient de développer les arguments "pour" dans un courrier que je livre à votre sagacité, avec son accord :
"CRISE FINANCIERE = OPPORTUNITES

Comme vous le savez, la crise financière mondiale est en train de dégénérer en contaminant tous les secteurs d’activité. La baisse des taux d’emprunt, voulue en haut lieu à bien du mal à parvenir aux guichets des banques, mais commence à être opérationnelle. Les médias aggravent la situation en poussant à l’attentisme et au retrait des capitaux actifs. Cela fait chuter les entreprises comme des dominos. Le marché de l’Immobilier en souffre, de grands groupes sont obligés de céder leurs patrimoines pour dégager des liquidités : des affaires sont à saisir. Les montants en jeu sont tels qu’ils ne sont pas accessibles aux particuliers. Les bonnes SCPI peuvent nous le permettre. Dans l’effondrement général, leur valorisation reste pratiquement stable ! et leur rendement est nettement plus attractif que celui des fonds en euros. Combiné avec le levier de l’emprunt (réservé à l’immobilier) nous avons une belle occasion de compenser les pertes subies par ailleurs. Voici quelques pistes : Doter les jeunes dans les meilleures conditions envisageables. Canaliser l’épargne gelée vers un objet satisfaisant Aider au redressement des contrats d’assurance vie maltraités. Ce qui est sûr, c’est que les bons gérants vont profiter de la faiblesse des autres. Ceux qui jouent leur jeu en leur apportant un concours maintenant seront forcément mieux récompensés que les retardataires. Je suis à votre disposition pour vous commenter cela plus en détail, et vous aider à mettre en place vos applications pratiques. Je me permettrai de solliciter un rendez-vous pour cela, et vous remerciant de bien vouloir m’accorder un moment, je vous prie de croire, chers amis, en mes vœux de bonne tenue face à cette crise."

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