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mercredi 6 mai 2009

Liquidités : le creux de la vague




Dans mon post du 7 avril, j'ai fait un point sur l'évolution des placements à court terme, qui nous permettent de ne pas laisser dormir nos liquidités avant de les confier généreusement à l'URSSAF et au fisc. C'est aussi là où doit prospérer un petit matelas constitué pour les coups durs (ex : hiver neigeux mettant les recettes à plat). Bien évidemment, ces placements doivent être sans risque et liquides, c'est-à-dire permettant des retraits immédiats. Mais si, en plus, ils peuvent produire des intérêts substantiels, le nirvana n'est pas loin. Le 5 janvier, je vous avais déjà annoncé un tournant : après l'envolée des livrets et des SICAV monétaires en 2008, nous allions vers un effondrement lié à la crise où nous venions d'entrer. Les taux directeurs baissaient et l'inflation aussi. Nous nous trouvons maintenant en plein dans le creux de cette vague : le livret A et le livret de développement durable sont à 1,75% et les SICAV monétaires ne rapportent plus rien.

Le 7 avril, j'avais dit que les principaux refuges seraient le plan épargne logement et les fonds en euros des assurances-vie, même avant les 8 ans du contrat. Ce que j'ai lu depuis lors confirme ces deux points. Samedi dernier, par exemple, le Figaro Economie annonçait que les Français revenaient doucement vers l'assurance-vie, après l'avoir délaissée : la collecte a augmenté de 3% au premier trimestre 2009. C'était la première augmentation depuis décembre 2006. Et fort logiquement, les gens ne reviennent pas sur ce placement pour y investir sur des SICAV Actions : c'est le fonds en euros, sans risque, qui a leurs faveurs. Depuis un mois, les actions reprennent des couleurs. Mais liquidités et actions ne font définitivement pas bon ménage. D'ailleurs, pour le long terme, il est aussi un peu tôt pour revenir sur les actions, même en assurance-vie : on ne sait pas encore si le rebond actuel représente réellement le début de la sortie de la crise boursière.

Pour conclure sur les liquidités, n'oublions pas que le livret A et le LDD à 1,75 % restent très au-dessus de l'inflation. Donc ils préservent le pouvoir d'achat et procurent même un bonus. Le Gouvernement aurait pu appliquer bêtement et méchamment la formule officielle de calcul et les faire descendre plus bas. Louons sa mansuétude.

4 commentaires:

Marie a dit…

Bonjour,
J'ai découvert ton blog il y a quelques jours et je souhaitais te dire un grand MERCI. Parler d'argent est bizarrement souvent mal perçu voire honteux mais nous ne travaillons pas que pour la gloire... Je bois donc tes paroles, j'essaye de comprendre et de me lancer !
Marie, ortho débutante !

Guillaume a dit…

Merci !
J'espère que tu ne trouves pas ça trop confus. Je suis ravi d'être lu par des débutants : j'aurais aimé avoir toutes ces infos en 1992.

Guillaume, presque au milieu de sa carrière

Marie a dit…

Non non en général tout est très clair... Des triturages de cerveau sont parfois nécessaires mais ils ne sont pas dûs à ta plume, juste aux complexités des textes de lois !
Il faut dire que je bossais dans une banque pendant mes études - oui je sais c'est pas courant ;) - j'ai donc déjà quelques (petites) bases...
A très bientôt

Guillaume a dit…

Je crois que le pire, en matière d'explication, est la défiscalisation. Je mûris actuellement une nouvelle série de posts sur une loi en gestation. Expliquer une loi en français courant est une sorte de défi que j'apprécie particulièrement : je fais de la pédagogie sur autre chose que p/b/d/q ;-)