Un peu de baume au coeur pour ce retour de vacances.
Vous avez sûrement reçu le bulletin de la CARPIMKO, la semaine dernière. Dans son éditorial, la présidente, Madame Devaud (une kiné), nous parle longuement de la réforme de l'Avantage Social Vieillesse. Elle tient notamment à rappeler que la CARPIMKO n'y est pour rien et se félicite du fait que la caisse qu'elle dirige voit ses effectifs croître régulièrement, ce qui en fait la plus importante des caisses de retraite des professions de santé en nombre de cotisants. Chers collègues, soyons fiers de contribuer (contraints et forcés) à un tel succès !
Elle glisse en passant une information qui fait plaisir : la CARPIMKO va "prochainement" arrêter de payer pour les retraites des autres professions médicales. Jusqu'à présent, comme nous étions des professions jeunes, une partie de nos cotisations allait payer les retraites d'autres caisses.
Concernant le régime des praticiens conventionnés, une information m'avait échappé jusqu'alors : la sécurité sociale va continuer à participer à son fonctionnement. Voici dans quelles proportions :
1) Cotisation forfaitaire, indépendante du revenu
Montant 2008 : 400 €, dont 133 à la charge du professionnel (au lieu des 78 prévus)
Montant 2009 : 500 €, dont 167 à la charge du professionnel
Montant 2010 : idem
Montant 2011 : 540 €, dont 180 à la charge du professionnel
Puis l'inflation, que nos lettres-clés soient ou non revalorisées. Nous passons donc de 78 à 180 €. O joie, les cotisations ne sont donc multipliées que par 2,31 !
2) Nouvelle Cotisation, proportionnelle aux revenus :
Pour 2010 : 0,25 % du bénéfice de 2008, mais seulement 0,125 % à la charge du professionnel.
A partir de 2011 : 0,40 % du bénéfice de 2009, mais seulement 0,2 % à la charge du professionnel.
Concernant la pension versée quand nous aurons 65 ans, les chiffres que j'avais donnés le 16/10 sont bons, malheureusement.
Me voilà obligé de refaire mon simulateur de CARPIMKO, mais dans le bon sens, pour une fois. Il n'empêche que dès ce mois-ci, la caisse va nous envoyer un appel de fonds complémentaire pour mettre en oeuvre cette énième réforme. Reste aussi à savoir une chose : combien de temps la sécurité sociale paiera-t-elle sa part ? En matière de CARPIMKO, tout est toujours éphémère. Pas facile pour ceux qui cherchent à se projeter dans 40 ans...
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