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lundi 25 juillet 2011

CARPIMKO : "moins pire" que prévu




Vous vous souvenez peut-être de la réforme du régime des praticiens conventionnés que la CARPIMKO a dû mettre en oeuvre dans l'urgence à la fin de 2008. Je la résumais ainsi en février 2009 :

"Le gouvernement a sévèrement modifié la retraite des paramédicaux le 10 octobre 2008. Pour mémoire, la CARPIMKO comporte trois régimes de retraite :
  • régime de base, déjà réformé en remplaçant la cotisation forfaitaire par deux cotisations proportionnelles au revenu.
  • régime complémentaire, réformé aussi en laissant la cotisation fixe et en y ajoutant une cotisation proportionnelle aux revenus.
  • régime des praticiens conventionnés (aussi connu comme "avantage social vieillesse"), qui s'approchait de la cessation de paiement. C'était le plus avantageux : pour une cotisation annuelle modique (78 € prévus à l'origine en 2008), on obtenait des droits à la retraite comparables à ceux des 2 autres régimes bien plus onéreux. La sécurité sociale payait les 2/3 de la cotisation. Elle le fait encore, d'ailleurs. Mais grâce au décret du 10/10/08, la cotisation va passer progressivement à de 78 à 180€. Et la réforme ajoute une cotisation proportionnelle au revenu, que nous commencerons à payer en 2010. Le pire se trouve dans les droits acquis : la cotisation principale n'attribuera plus 44 points à 2,60 € mais 24,5 points à 1,20 € !"


Vous avez dû voir passer la nouvelle cotisation proportionnelle de 2010 au début de 2011 : la CARPIMKO n'avait pas été en mesure de nous taxer à temps. Malheureusement, c'est avec effroi que j'avais constaté à l'époque que la Sécurité sociale n'en payait aucune part et que nous la payions plein pot, tout seuls ! Bien sûr, pour la plupart des orthophonistes, cela jouait sur de très faibles montants, comme nous l'avions vu sur Orthogestion. Mais il s'agissait là d'une question de principe : les caisses se désengageaient du financement de notre retraite, alors qu'il s'agissait d'une contrepartie de notre adhésion au conventionnement et à des tarifs (très) contraints.

Depuis lors, il semble que des tractations aient eu lieu entre les caisses et nos syndicats. Samedi dernier, un arrêté (NOR : ETSS1115568A) a été publié au Journal Officiel. C'est le douzième avenant à notre convention. Il stipule que les caisses paieront toujours 2/3 de la cotisation forfaitaire et 60% de la nouvelle cotisation proportionnelle aux revenus.

Autrement dit, nous serons plus taxés qu'avant (pour aboutir à une retraite tronquée) ; mais c'est moins pire que prévu, comme disent souvent mes patients... Félicitons nos négociateurs : ça n'a pas dû être facile à obtenir.

vendredi 15 juillet 2011

Pour 2000 €, t'as plus rien


Le bureau du SNAO (syndicat national autonome des orthoptistes) appelle au boycott de la constitution des ses URPS.

Pour mémoire, les URPS (unions régionales des professions de santé) ont été créées dans le cadre de la loi Bachelot. Vous trouverez à quoi elles sont censées servir en cliquant ici. Bien évidemment, quand on crée un dispositif ex nihilo, il faut trouver de l'argent pour le faire fonctionner. En l'occurrence, c'est facile : les URPS se serviront chez nous, grâce à une énième cotisation plafonnée à 0,1 % de notre revenu. Avions-nous demandé la création de ces instances indispensables ? Je n'en ai pas le souvenir.

Le SNAO a fait ses calculs : cela rapportera 56 000 € aux 26 URPS d'orthoptistes, soit 2000 € en moyenne pour chacune. Il considère que c'est impossible, d'où son appel au boycott. Vous trouverez son communiqué officiel ici.

Loin de moi l'idée de propager un populisme de bas étage, mais je suis ravi de voir une perturbation dans la mise en place de ces nouveaux "machins" (au sens gaullien) que sont les URPS.

jeudi 7 juillet 2011

La Grèce et nos assurances vie




Je vous conseille la lecture d'un article paru ce matin sur le site Atlantico :

Cliquez ici.


Vous y découvrirez les liens inquiétants entre la crise grecque et les assurances vie françaises. Les compagnies peuvent nous répercuter une bonne partie de leurs pertes dues à la Grèce. Réjouissante perspective, à une époque où la plupart des gens n'osent pas placer leur argent ailleurs que dans les fonds en euros de l'assurance vie.