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vendredi 6 janvier 2012

Les voeux syndicaux



Je commencerai traditionnellement ce premier message de l'année en vous souhaitant toute la réussite professionnelle et personnelle possible.

Madame Denni-Krichel, présidente de la FNO, a aussi exprimé ses voeux dans le périodique de la fédération :

http://www.fno.fr/wp-content/uploads/2011/12/201201_couv_edito.pdf

Fort logiquement, elle y parle du master, qui a tant mobilisé les esprits pendant tout l'automne. La FNO a fait preuve d'innovation dans ses techniques de revendication et de transmission des messages. Elle est entrée dans une nouvelle époque et parvient enfin à se faire un peu entendre par les médias. Espérons que les actions du 14 janvier montreront une mobilisation intacte : comme je l'ai écrit ici et sur Orthogestion, le schisme que nos ministres nous proposent est porteur de lourdes menaces, à moyen terme. Il est déjà évident que la création de deux métiers permettra de jouer sur les dissensions qui ne manqueront pas d'être créées. C'est de bonne guerre.

Tout ceci s'inscrit dans la logique de la loi Bachelot, qui a fourni aux gouvernements à venir un arsenal d'armes lourdes directement pointées sur les professions de santé. L'article 51 permettra aux autorités d'imaginer et d'imposer des transferts de compétences entre les métiers, comme le rappelle aussi la FOF sur son site. Il y a 2000 ans, on disait déjà "divide et impera". A présent, on dit "diviser pour mieux régner". Il n'y a rien de nouveau sous le soleil.

Par ailleurs, l'éditorial de Madame Denni-Krichel nous apporte une petite lueur d'espoir dans un domaine nettement plus concret et immédiat : les négociations conventionnelles et tarifaires ont commencé le 20/12/11. Il est même possible qu'un accord soit signé à la fin janvier ! Mais attendons avant de sabrer le champagne :
  • J'avais expliqué ici les mécanismes qui visaient à entraver toute revalorisation tarifaire, même signée.
  • Les caisses ne nous rendront jamais le tiers de pouvoir d'achat qu'elles nous ont ôté depuis les années 80. Les années 2000 furent catastrophiques, à cet égard. Rappelons le misérable +1% de 2006, qui ne provenait que d'une ré-attribution de budgets...

Voyons les choses du bon côté. Pour ce faire, il suffit de penser à ce qui pourrait être pire. Les lettres-clés ont stagné, mais pas baissé ; nous ne sommes pas encore arrivés aux forfaits de rééducations, qui tenteraient bien certains partis pour la législature qui vient ; nous ne sommes pas encore déconventionnés ; la sécurité sociale existe encore ; la France ne se trouve pas encore en cessation de paiement.

Nicole Denni-Krichel achève son éditorial avec la photo d'une urne tenue par une élue. Cette image chargée de menaces fera peut-être réfléchir certains candidats. A défaut de sabrer le champagne, accordons-nous trois mois de rêve avant les élections.



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