Dans sa dernière newsletter, la FNO parle d'un "Objectif National des Dépenses d'Assurance-Maladie (ONDAM) historiquement bas".
Rassurez-vous : le syndicat confond juste f(x) et f ' (x)
Rassurez-vous : le syndicat confond juste f(x) et f ' (x)
Il n'est d'ailleurs pas le seul : les termes "ONDAM historiquement bas" ont été repris par bon nombre de sites web qui se trompent, ou qui veulent tromper en faisant croire que le pays dépense moins pour la santé de ses habitants. Dans les faits, Madame Touraine prévoit d'augmenter l'ONDAM de 1,75%. C'est ce pourcentage qui est faible. Mais une valeur qui croît sans relâche ne peut pas être historiquement basse, c'est mathématique. Rappelons aussi que malgré ce pourcentage maigrichon, l'Assurance Maladie prévoit tout de même d'afficher 6,2 milliards d'euros de déficit.
Quant à l'usage de l'adverbe "historiquement"... n'exagérons rien : l'ONDAM n'a que 19 ans d'existence. Il en verra d'autres.
Cela étant, j'aimerais
bien voir un AMO historiquement bas avec une augmentation de 1,75 % ! Mais d'après la newsletter de la FNO, on s'oriente plutôt vers de nouvelles retouches
de la nomenclature. Cela peut se comprendre, en période de disette :
cette manière de faire est nettement moins coûteuse, surtout si elle
évite soigneusement les AMO 10,1 et 12,1. De toute manière, cela fait 30 ans que les caisses n'ont plus les moyens de maintenir notre pouvoir d'achat. Pourtant, nous coûtons de plus en plus cher parce que nous travaillons un peu plus et parce que notre effectif croît rapidement.
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