D'après ce que je lis, écoute et regarde depuis quelques semaines, l'épargne ne sera pas à la fête cette année, comme le reste de l'économie :
- Le livret A devrait baisser le 1er février. Tous les livrets sont en berne, hors promotion limitée dans le temps.
- Les SICAV monétaires, si attirantes il y a 20 ans, sont inutiles depuis plusieurs années.
- L'or se calme.
- Les obligations ne sont plus ce qu'elles étaient il y a quelques mois.
- L'immobilier est soit grippé par des vendeurs qui se croient en 2006, soit en plongée (notamment dans nos belles provinces). De toute manière les banques n'osent plus prêter.
http://www.atlantico.fr/decryptage/apres-5-ans-crise-actions-sont-elles-toujours-piege-eviter-michel-garibal-602647.html
La revue Investir joue aussi la même musique. Attention tout de même à deux choses, outre le risque intrinsèque de ce type de placement :
- Il se pourrait que la situation exceptionnellement (artificiellement ?) favorable aux actions se retourne subitement. Certains prédisent déjà une explosion de bulle boursière à moyen terme et un effondrement économique dû à l'actuel quantitative easing forcené. Il faudra donc surveiller tout cela de près, ce qui n'est pas un problème, tant c'est intéressant pour comprendre le système dans lequel nous vivons.
- L'actionnaire étant par définition un méchant profiteur, le gouvernement a énormément alourdi la fiscalité des plus-values et des dividendes. Mais on peut encore protéger ses gains dans un PEA (avec des actions européennes) ou une assurance-vie (avec des SICAV ou FCP en tous genres). J'avais expliqué ces choses-là en 2010 : http://orthophonie-et-patrimoine.blogspot.fr/2010/02/vive-le-risque-3.html
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