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vendredi 25 juin 2010

Les placements depuis 1972




L'institut de l'épargne immobilière et foncière publie chaque année un comparatif des placements, en remontant jusqu'en 1972 :

  • Actions françaises
  • Immobilier d'entreprise
  • Immobilier de logement
  • Sociétés foncières cotées
  • SCPI
  • SICAV obligataires
  • SICAV monétaires
  • Livret A
  • Or
L'étude de cette année vient d'être publiée et relayée par le site pierrepapier.fr. Vous la trouverez en cliquant ici.

Il apparaît que sur l'année 2009 et sur les 10 dernières années, ce sont les foncières cotées, donc des actions basées sur l'immobilier, qui remportent la course du meilleur placement ! Entre 1972 et 2009, elles obtiennent un taux de rendement interne de 11,5 %, légèrement supplanté par celui des actions françaises, à 11,6 %. Ces dernières se sont révélées particulièrement mauvaises sur la période 1999-2009. Elles avaient mangé leur pain blanc auparavant. Je nuancerai en rappelant que l'on n'est pas obligé de se cantonner aux actions françaises. La croissance et le dynamisme sont meilleurs ailleurs, malheureusement.

Concernant les SCPI dont j'ai souvent parlé ici, l'auteur note qu'elles ont souffert dans les années 90, ce que l'on savait déjà. Il pense que leur redressement spectaculaire des années 2000 est évidemment lié au marché de l'immobilier lui-même, mais peut-être aussi aux restructurations des SCPI elles-mêmes, ainsi que du marché des parts.

Ces données montrent une fois de plus que les performances passées ne préjugent pas de l'avenir et que le moment d'investissement est primordial : il ne faut pas entrer sur un placement en haut de cycle. Encore faut-il savoir, sur le moment, que le haut de cycle est atteint.

L'étude comporte aussi quelques maximes dignes de Confucius :

  • Il faut considérer l'or pour ce qu'il est : un produit hautement spéculatif, c'est-à-dire exactement le contraire d'un placement protecteur.
  • Une bonne politique d’investissement repose sur une remise en cause permanente du jugement que l’on peut avoir sur tel ou tel placement.
  • Il n’y a que des placements plus ou moins bien adaptés à la durée d’immobilisation envisagée et au risque que l’on est prêt à prendre.

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